tag:blogger.com,1999:blog-77669202032584575062024-02-21T07:22:25.040+01:00Music and Politicsby TchoaFrançois Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.comBlogger13125tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-71812189415354048672016-11-28T15:31:00.000+01:002016-11-28T15:31:46.878+01:00Liberté, Égalité, Fraternité, redéfinissons nos valeursUne civilisation se définit d’abord par ses valeurs. La devise de la France en contient trois. Tout au long de ma vie, elles m’ont inspiré mais aussi questionné.<br />
Je vais tenter de synthétiser ici, ce qu’elles représentent pour moi, aujourd’hui en 2016.<br />
<br />
<h2>
Liberté</h2>
La liberté n’est pas l’anarchie. Elle est essentiellement la conscience partagée des opportunités qu’offre un cadre apaisé car régulé. Son domaine d’action est illimité par définition mais sa pratique se limite à celle des autres.<br />
En tout cas, la liberté ce n’est pas celle d’aliéner des êtres vivants, pour aucune raison. Ce n’est pas celle du puissant sur le faible, du savant sur l’ignorant, ni même celle de l’apte sur le débile. Ce n’est la liberté d’avoir, et d’accumuler sans partager.<br />
Non, c’est la liberté d’imaginer, de rêver, de contempler, de créer, d’apprécier, voire de savourer. C’est aussi la liberté d’entreprendre bien sûr, mais sans arnaquer ni abuser. C’est surtout la liberté de penser et de croire sans aucune limite, même si son expression doit être régulée car elle entraîne des responsabilités.<br />
Ainsi de nombreuses responsabilités naissent de la liberté, la première d’entre elles étant de la défendre. C’est un équilibre précaire car le vent tourne avec le temps qui passe.<br />
Si l’on peut lui donner une valeur grâce à des critères objectifs, c’est avant tout un sentiment.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpIZXrf_Aw19qVtUfFryii69XoV5pQeelQMlhy8CdrLq9BcU_WWS0R38wWst7f4zDjuK0UImzVmiQJa6Ry8TBPAiNHTHKrszK65dQ3PmSFDT3dhYGiLzMn-PJfGz4F-Bv1APzWnN9Jq4o/s1600/republique_francaise.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpIZXrf_Aw19qVtUfFryii69XoV5pQeelQMlhy8CdrLq9BcU_WWS0R38wWst7f4zDjuK0UImzVmiQJa6Ry8TBPAiNHTHKrszK65dQ3PmSFDT3dhYGiLzMn-PJfGz4F-Bv1APzWnN9Jq4o/s400/republique_francaise.png" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
<h2>
Égalité</h2>
C’est une égalité morale, éthique, philosophique et non pas une distribution de parts égales. Il faut l’entendre comme de l’équité, une égalité des chances et non des traitements. L’égalité ne vaut que si elle est juste, et donc si elle est individualisé. L’égalité n’est pas pour tout le monde, mais pour chacun.<br />
Là encore plus qu’avec la liberté, des critères de mesure s’appliquent à l’égalité, mais seul le sentiment compte. Et pire, si ce sentiment n’est pas porté par un raisonnement juste, son opposé créé les pires atrocités.<br />
Être égal, c’est n’est pas être identique, ni équivalent, ni pareil ; bien au contraire. C’est reconnaître l’éclat d’intelligence et d’amour dans le regard, le geste ou la parole de l’autre. C’est donner la même attention, le même respect et les mêmes opportunités à chaque individu. L’égalité, c’est quand tout le monde a le sentiment d’être humain au même titre de son voisin, sans jalousie ni envie.<br />
Car il faut bien être conscient que si l’égalité existe en mathématique, c’est une utopie dans la réalité. Même dans un champ d’un million de plans de blé, pas deux auront exactement la même taille, le même poids ou le même goût. Ainsi est la nature, que l’homme civilisé cherche à corriger. Mais la nature de l’homme est parfois excessive.<br />
<br />
<h2>
Fraternité</h2>
C’est la valeur la plus simple, évidente, que tout le monde connaît, de près ou de loin. C’est l’amour fraternelle étendu à tous. D’autres l’appellent compassion, obole ou encore sympathie. C’est la solidarité, au delà des peines, des souffrances ou des différences. Une notion si facile à oublier, qui demande un effort constant et une vrai ouverture d’esprit. Elle exprime le meilleur en chacun de nous, elle mène et est portée par l’amour et l’amitié. Elle nous permet de nommer cette libre propension à aller vers l’autre comme son égal. Elle décrit le bon côté d’une humanité qui démontre toujours son unité, dans le mal comme dans le bien. La fraternité n’a pas de limite, de l’association de voisinage à l’ONG, du club de foot à la coopérative agricole ; le but commun, quel qu’il soit, transcende les fausses différences. Quand on se connaît, on se soutient et on s’entraide, car on n’a pas peur de qui l’on connaît. La fraternité, c’est quand on reconnaît l’autre, quel qu’il soit ; non pas comme un égal, mais comme quelqu’un que l’on aide aujourd’hui pour qu’il nous aide demain.<br />
<br />
<h2>
Justice</h2>
Les trois valeurs précédentes deviennent très abstraites si trois autres ne sont pas préexistantes : la paix, la prospérité et surtout la justice. Liberté, égalité, fraternité portent toutes en elles cette promesse de justice. Et tout comme elles, c’est un sentiment qui ne souffre aucune sentence. On peut la codifier, la proclamer ou la rendre, la justice change du tout au tout suivant le point de vue.<br />
C’est la clé de voûte de toute civilisation. Un groupe d’humain se reconnaît comme tel car tous ces membres s’accordent à respecter des règles de base de vie en commun, la loi.<br />
Aujourd’hui, l’usage de la loi est complètement dévoyée. La classe politique s’en sert d’excuse pour ne rien faire en promulguant des lois inapplicables ou sans contrôle sur des détails qui gênent les petits et dont se moquent les puissants. Alors que les prisons débordent et que les tribunaux sont engorgés, le rappel à la loi par des personnes qui ne la respectent pas n’a aucune valeur. Seul le pouvoir juste croît et perdure à long terme.<br />
Là encore, puisqu’il s’agit d’un sentiment partagé, la transparence totale de l'information de tous est due, absolument, à tous les niveaux.François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-76927223312796836532012-09-27T14:12:00.001+02:002012-09-27T14:26:26.144+02:00Bohemian Aphorism #5<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il y a longtemps que l’inné (ou les caractères innés) ne justifie plus aucun acte : la culture évolue et l'acquis (ou l'éducation) est venu en surimpression s'accuser des responsabilités réelles de l'acte. Il est évident que le bagage de chacun motive ses mots et gestes, sa sensibilité et son comportement. Comme il est évident, d'un point de vue strictement humaniste, que l'humanité gagne à développer l'information et le savoir de chacun. Le mot sagesse (sapiens, dites-vous ?) est amusant, il signifie à la fois Raison et Connaissance.</span></i><br />
<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le droit de chacun devrait être d'apprendre, le devoir : de comprendre. On ne peut tout de même pas tenir l'enseignement reçu (serait-il autodidacte) pour responsable de toutes nos conneries ! À quoi rimerait l'individu ?</span></i><br />
<i><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais n'en profitez pas pour condamner votre prochain de sa bêtise crasse, ou alors apprenez-lui à comprendre.</span></i><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
It’s been a long time since the innate (inborn characters) no longer justifies any act: the culture is changing and learning (or education) came as an overlay to accuse itself for the real responsibilities of the act. It is obvious that the background of everyone motivates his words and gestures, his sensitivity and his behavior. As it is obvious, in a strictly humanist perspective, that humanity deserves to develop information and knowledge of each. The word wisdom (Sapiens, you say?) is fun, it means both reason and knowledge.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Everyone’s right should be to learn, their duty to understand. Still, we can not blame the teaching received (would it self) for all our crap! What would the individual mean then?</span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">But do not take advantage of it to condemn your neighbor for his crass stupidity, or else, teach him to understand.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;">Extrait de / Extract of : <b>La Bohême et l'Ivraie</b> de <b>AYERDAL</b> chez <a href="http://www.audiable.com/" target="_blank"><b>Au Diable Vauvert</b></a> ISBN 978-2-84626-134-0. English translation: Me & Google Translate :)</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu4p1zjNMyZJwfwsTg1adrRohhd0TvlffelQ9wMBJpXc6zu212nAN3yOjC6UnJJ0x6c4hHfSYafto53hVRva8yiXpZ4DetirJzwaPo_rDS-nzTTMyycZ7MCJQ_jODI-gznBQfpAlAfQUA/s1600/socrate.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu4p1zjNMyZJwfwsTg1adrRohhd0TvlffelQ9wMBJpXc6zu212nAN3yOjC6UnJJ0x6c4hHfSYafto53hVRva8yiXpZ4DetirJzwaPo_rDS-nzTTMyycZ7MCJQ_jODI-gznBQfpAlAfQUA/s1600/socrate.jpg" /></a></div>
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-74627162069323568192012-05-28T23:59:00.001+02:002016-08-24T02:49:37.777+02:00Bohemian Aphorism #4<i>Certaines choses ne peuvent pas simplement être dites. Ce sont généralement des choses qui ont beaucoup d'importance et aucune prise sur la vie parce que indubitablement hors de propos et de contexte. Pourtant, elles doivent être sues - c'est une certitude - et il ne faut pas que, de leur connaissance, découle le rejet.</i><br />
<i>« Toute la subtilité », vous dira le politique, « consiste à leur donner une existence sans choquer, à en atténuer les conséquences et les implications. » « Choquez, au contraire ! » dira le publiciste. « Mettez-en d’emblée la conséquence majeure en évidence. »</i><br />
<i>L'un s’appuie sur la stupidité de son auditoire, l'autre abuse de son intelligence. L'un déforme l’image, l’autre la synthétise, mais, au fond, tous deux atteignent leur but : créer une image qui supplante la nature des choses.</i><br />
<i>À votre avis, pourquoi l’un passe-t-il son temps à corriger le tir et l'autre à lancer de nouvelles campagnes ? Ou, en termes d'efficacité et de durée, que vaut l’image ?</i><br />
<br />
<br />
Some things simply can not be said. These are usually things that are very important and have no grip on life because undoubtedly out of place and context. Yet they must be known - it is certain - and, from this knowledge, it shall not result rejection.<br />
“All the subtlety”, will say the politician, “is to give them a life without shocking, to mitigate the consequences and implications.” “Shock, on the contrary!” will say the publicist. “Put the major consequence straight in the front.”<br />
One relies on the stupidity of his audience, the other misuses his intelligence. One deforms the picture, the other synthesizes it, but in reality, both reach their goal: create an image that overrides the nature of things.<br />
In your opinion, why one is always making adjustments and the other always launching new campaigns? Or, in terms of efficiency and time, what is the image worth?<br />
<br />
<span style="font-size: x-small;">Extrait de / Extract of : La Bohême et l'Ivraie de AYERDAL chez <a href="http://www.audiable.com/">Au Diable Vauvert</a> ISBN 978-2-84626-134-0. English translation: Me & Google Translate :)</span><br />
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
<span style="font-size: x-small;"><br /></span>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-vEjMBWG3-i4/T5x-GFdcRyI/AAAAAAAADfU/Elo9WOSMcCg/s1600/p2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://1.bp.blogspot.com/-vEjMBWG3-i4/T5x-GFdcRyI/AAAAAAAADfU/Elo9WOSMcCg/s1600/p2.jpg" /></a></div>
<br />François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-42486300915371335682012-05-09T13:16:00.000+02:002012-05-09T13:28:55.059+02:00New Gods and Myths<br />
<b>Between fear and respect</b><br />
In my last post “<a href="http://tchoa91.blogspot.fr/2012/03/know-to-get-power.html">Know to get the Power</a>”, I talked about how to fight the power by fighting fears with a movement towards the unknown. But there are several situations where no knowledge will compete the power in front.<br />
First come the natural and ultimate powers of Time & Death. On Time, I would say that nature invented it not to have to do everything at once; from a human point of view, Time is everything but an objective concept. From the scientific point of view, Time is a headache; it change with the speed of the reference and we don’t know if it has ever started. On Death, many answers have been provided by all the human civilizations since man is civilized, because we need answers, even if we know they are “not completely true”. But when you think that all the atoms and many molecules of your body were produced in a star, and particularly with water and carbon, you are, maybe, a little more willing to give it all back.<br />
Then come the social mechanisms where a group (small or large) agree to give some powers to someone for the benefit of all. Of course, we can think about the Lord of the village, but the mechanism works for every job: from soldiers to the farmers, from journalist / artists / elites to the spiritual and body doctors, may you call it the shaman, the witchdoctor or the priest. All those interactions require to be ruled to go smoothly, and I guess that laws come from here, oral and usual at first, then written. In that process, we know we let go a piece of liberty and power, but it is also the choice (conscientious or not) of the comfort of a ruled and civilized community.<br />
So, when the power in front is too “powerful”, our knowledge of it turns our fears into Respect. This word has been overused, so following my thoughts, I will only say that The First To Respect Is Oneself.<br />
<br />
<b>When a mean turns into an unfair God</b><br />
Religions are so right to fear and fight the adoration of the Golden Calf, the “false god”, the money. But humanity is only 7 millions years old, and this is too young not to fall into the trap.<br />
I don’t have to tell all a man can do for money, nor how our “modern world” kneels before financials, nor that it is easier to think it’s normal that the more you have the more you need, rather than to let go. It is going to be very tough for some to think conversely as “less efforts equals more comfort”.<br />
And now we are almost all done, because we all rely on money to have a roof, to eat and for many other basic life actions. In the same time, this money, that was once the property of the people through the nation, is now like any good traded by greedy private merchants. And if the nations, individually or together, don’t take back the sovereignty of their own money, it’s going to be hard for us people.<br />
Talking about property, some may not understand me, but I don’t believe in that notion. First, I keep in mind that everything, including me, is made of atoms that were produced by a star. Then, I use of “the house story”: I live in a house, if I die, the house is alright, but on the contrary, if the house collapse, I am terribly bad; and so, I wonder how I can tell I own this house rather than the house owns me.<br />
Sadly, I am much more cynical (or realistic maybe), and I also see Money as a selection factor for a humanity that is growing too fast. I can’t help to think of the difference of value a life is given, or spent, whether you are born here or there, and depending of the social class you are from. Some can spend millions on premature babies when million of children are left without drinking water. The only one that will survive when this civilization will collapse, and it will, like all others before, will be the groups of people poor and isolated enough to be self sufficient.<br />
<br />
<b>So are your Myths, so is your life</b><br />
Of course it was easier, in the ancient Greek time, to settle one’s thought upon a strong basis of mythology where Gods were known to live among the living. I don’t think ancient Greeks were as stupid as to deeply believe those myths, because they were built piece by piece by the artists like Aeschylus (<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Aeschylus" target="_blank">http://en.wikipedia.org/wiki/Aeschylus</a>). But the population were not that large and science not so advanced, so an abstract system of social laws could be shared and modified by the majority.<br />
Today, it is much more difficult to find a similar system in our “modern civilizations”. Of course, History still provides us with perfect Good and Bad Heroes, such as Hitler, Stalin or Gandhi and Mandela. But you would be amazed to learn that the person who’s name and face are the most known all over the world is Michael Jackson. The similarities of his life and his image with the Christ may be obvious to some, this is not what makes him so famous, as he was able to reach people over colors and religions.<br />
But sadly, the Heroes don’t make the Myths. Heroes are just symbolic focus points. Myths are fictional stories that everybody believe in. On a conscious level, they are tales full of wisdom, but on the subconscious level, it is a set of rule for social interaction. At this point, I know that the myths around “Harry Potter” or around “Star Wars” will never become a standards. So we are left with the false myths, as ease, comfort and money. And so, we let them set the rules for our social interactions, which are not good.<br />
<br />
<b>Who is going to build the Myth, the tale or the story that will gather humanity for an wiser cause?</b><br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEna_zWnSrMTJRi91E6HlGxzCAC1Wqc4n0LeuWZzJV8wdT1OZ9SWviSCCwKC9uuCTImf23rdLzvC3OVy8Ddrq0l_7EppdMafTlNElSzc3tqJ7A5f3tgd2BewixZ_5Oev2PIix9Cy_Q-ek/s1600/ss_Kirby_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEna_zWnSrMTJRi91E6HlGxzCAC1Wqc4n0LeuWZzJV8wdT1OZ9SWviSCCwKC9uuCTImf23rdLzvC3OVy8Ddrq0l_7EppdMafTlNElSzc3tqJ7A5f3tgd2BewixZ_5Oev2PIix9Cy_Q-ek/s400/ss_Kirby_2.jpg" width="286" /></a></div>
<br />François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-64503332851116552142012-05-07T13:31:00.000+02:002016-08-24T02:51:04.958+02:00Bohemian Aphorism #3<br /><i>" L'émulation est un outil pédagogique de piètre qualité car, si elle peut pousser un individu ou un groupe à se dépasser pour égaler ou surpasser un autre individu ou un autre groupe, elle fixe d'emblée les limites de son progrès juste au-delà de celles de la concurrence. Il faudra donc attendre une autre rivalité pour reprendre l'évolution.<br />Comme ce raisonnement ne suffirait pas à faire taire un partisan de la compétitivité éducative, il convient d'ajouter que l’émulation est génitrice d’une dualité de motivation égoïste. Il s’agit pour l'émule de créer une situation (qui consiste souvent en la recherche d'un truc) qui permettra le surpassement de la cible (le rival) de façon à satisfaire conjointement son ego et la galerie (de glaces, ou psyché). Et alors ? direz-vous.<br />Alors: si, pour dépasser vos concurrents, il vous arrivait de trouver un truc fiable et efficace, vous vous empresseriez de le crier sur les toits pour le partager avec vos rivaux, n'est-ce pas ? "</i><br /><br />" Emulation is an educational tool of poor quality because, if it can push an individual or a group to excel to meet or surpass another individual or another group, it immediately sets the limits of its progress just beyond those of the competition. He will have to wait another rivalry to resume development.<br />As this reasoning would not be enough to silence a proponent of educational competitiveness, we should add that emulation is the progenitor of a duality of selfish motivation. The opponent shall create a situation (which is often the search of a trick) that will allow the override of the target (the rival) to jointly satisfy his ego and the gallery (looking-glass, or psyche). So what? you say.<br />So: if, to outperform your competition, you happened to find a reliable and efficient trick, you will run and shout on the rooftops to share it with your rivals, won’t you? "<br /><br /><br /><span style="font-size: x-small;">Extrait de / Extract of : La Bohême et l'Ivraie de AYERDAL chez <a href="http://www.audiable.com/">Au Diable Vauvert</a> ISBN 978-2-84626-134-0. English translation: Me & Google Translate :)</span><span style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue light" , , "helvetica neue" , "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px; text-align: justify;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue light" , , "helvetica neue" , "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px; text-align: justify;"><br /></span>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsTd7lT1bJZ4TP8xjvMJtLeSrM4OqMfaXgElKGyN-hDEqcfhgwGxfsU5u5itgxsrt6mxPhsDxSCJZMMWiNQcMmREsa3T0AvJ66fK36S_2BkmqXPy3S2cGRG40T56lF_FH3gUy_51ayHu8/s1600/megaphone.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsTd7lT1bJZ4TP8xjvMJtLeSrM4OqMfaXgElKGyN-hDEqcfhgwGxfsU5u5itgxsrt6mxPhsDxSCJZMMWiNQcMmREsa3T0AvJ66fK36S_2BkmqXPy3S2cGRG40T56lF_FH3gUy_51ayHu8/s1600/megaphone.jpg" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: "helvetica neue light" , , "helvetica neue" , "helvetica" , "arial" , sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px; text-align: justify;"><br /></span>François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-19738696093080893552012-03-21T00:53:00.000+01:002012-03-21T00:53:13.706+01:00Bohemian Aphorism #2<i>" Attendre un événement est un facteur de déception, un facteur qui croît avec la durée et l'intensité de l'attente. une fois annoncé, l'événement s'insinue dans le jardin secret du spectateur. Doucement, celui-ci va s'en faire une idée de plus en plus précisément nébuleuse, jusqu'à ce que cette idée devienne un idéal. Alors, l'attente va prendre des allures d'utopie, impatiente et surexcitée.</i><br />
<i>L'événement va se retrouver tellement imaginé, et avec tant de ferveur, qu'il court au bide le plus total.</i><br />
<i>L'innocence, la naïveté, la candeur, l'ingénuité sont d'excellents remèdes à cette déception aussi fatale que pernicieuse. Mais franchement, pourquoi se priver du plaisir incomparable de l'imagination et de l'excitation que procurent l'attente et le désir ? Parce que l'artiste risque d'être mauvais ?</i><br />
<i>Attendez tranquille, le spectateur ne fait pas la qualité du spectacle; participant ou non, dans l'événement, il est passif. Ah ! Mais si vous êtes l'artiste, méritez qu'on vous attende. "</i><br />
<br />
" To wait for an event is a disappointment factor, a factor which increases with the duration and intensity of expectation. Once announced, the event sneaks into the secret garden of the spectator. Slowly, he's going to get an idea more and more precisely nebulous, until this idea becomes an ideal. So, the wait will take on the appearance of utopia, impatient and excited.<br />
The event will end up so conceived and so fervently, that it runs the most total flop.<br />
The innocence, naivete, candor, ingenuity are excellent remedies for this disappointment as lethal as pernicious. But frankly, why deprive ourselves of the incomparable pleasure of imagination and excitement that provide the expectation and desire? Because the artist may be bad?<br />
Expect quietly, the spectator does not make the quality of the show, participating or not in the event, he is passive. Oh! But if you're the artist, deserve to be waited. "<br />
<br />
Extrait de / Extract of : <b>La Bohême et l'Ivraie</b> de <b>AYERDAL</b> chez <b><a href="http://www.audiable.com/" target="_blank">Au Diable Vauvert</a></b> ISBN 978-2-84626-134-0. English translation: Me & Google Translate :)<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIIQ0V2ez0u4adkbe-wRWz2sk3YlmC3_G3cHBgvywjoL4HnuV_Bh3NBuxKE_GndAUo-Rq38Kb5liu9GjwvU5snpKGxKIrwwsHGYn299p8Qrogc7FR40JVUrc9QzwC7OWUrUIcBWCyehT8/s1600/large_Snoop-Dogg-crowd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIIQ0V2ez0u4adkbe-wRWz2sk3YlmC3_G3cHBgvywjoL4HnuV_Bh3NBuxKE_GndAUo-Rq38Kb5liu9GjwvU5snpKGxKIrwwsHGYn299p8Qrogc7FR40JVUrc9QzwC7OWUrUIcBWCyehT8/s1600/large_Snoop-Dogg-crowd.jpg" /></a></div>
<br />François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-13963829246080963532012-03-16T13:26:00.000+01:002012-03-16T13:26:53.566+01:00Know to get the Power<br />
<b>Fear is not just a feeling, it’s a universal law.</b><br />
From the projective fear to lack to the fear to be caught by mum, from the alpha male ruling the pack to the acidity of a tree repulsing others plants away, from the electron who fear the proton to the star who fear the black hole aside. Fear is the way not to be killed, eaten or destroy. It’s the first sign of the Logos, the intelligence that tell us right from wrong, not the one that solves equations. Fear is why we are here nowadays, surviving.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8OY4FX-qmmHAL2UQ1k7d_GjVqgaUubUkE8yDP7ODZaom5rZhcJWxMNEFGcnNY7iZqU7cqEDsN1l1zr6x17LB2VbBLifYFlORHFsliE0DCLHE7my07sjNO8kZ6IEEkzVpKVV3XIlXGOWg/s1600/kneel-before-zod.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8OY4FX-qmmHAL2UQ1k7d_GjVqgaUubUkE8yDP7ODZaom5rZhcJWxMNEFGcnNY7iZqU7cqEDsN1l1zr6x17LB2VbBLifYFlORHFsliE0DCLHE7my07sjNO8kZ6IEEkzVpKVV3XIlXGOWg/s400/kneel-before-zod.png" width="364" /></a></div>
<br />
<b>When others fear you, you gain power.</b><br />
As the black hole impress the star, the alpha male impress the youngest, as soon as human kind has arised, the strongest knew how to impress the mob and the benefits of this situation. Civilizations, religions, arts and sciences did only try to organize a state of fact. Civilizations produce usages and laws to stabilize the powers in time by balancing the fears with rights and duties. Religions give us the “ultimate answer” to all fears, but that answer isn’t clear enough so we need and fear the clerk precisions, giving it power. Arts will always be our link between our inner imagined world and reality, and backward, telling in fictions more reality the real could tell. And Sciences are just another way to shut our fears up by providing some “reasonable” answers.<br />
<br />
<b>You can fight fear, by the knowledge. </b><br />
So, it is clear that every time mankind fights the unknown, it fights its fears too. But there are two paradox within. The first is the status of the unknown in our psychology: it is the greatest source of fear but it also fascinate us to the point that it is the only thing we do really love. We all know that, in a couple, once each knows the other’s secrets the passionate love feeling turns into something else, like a habit love, the security of the well-known home contrasting with fascination of the first times discovery. The second paradox is the more we know, the more we learn how little we know, (re)discovering our huge ignorance on each major breakthrough, and this at every step or level of knowledge. From this, we can figure out that the actual weapon against fear is not the knowledge itself but the will to get to it, the curiosity, a special interest … for the unknown.<br />
<br />
<b>Fight the power with education.</b><br />
The will to know doesn’t come by itself, it’s much easier to lay back and let the TV tell us what to think. And the older we get the harder it is. Yet, knowledge is like a drug, once one taste it, he will come back to it. So, sharpen your critical, welcome the doubt, use it to check, search, gather information to make your mind up by yourself. Knowledge is so vast that everyone can always find his/her little favorite niche, something to get really interested into, at the hedge of the passion, just because he/she likes the subject. There are so many sciences, pick one. And if you don’t like science, you can study something more cultural: human relations, arts or craft. Everyone can become a specialist, each in its very own domains. And you are a specialist, about any topic, you gain respect and consideration. On the other hand, in the violent modern world we are living in, a lot of people try to gain power over the others by taking advantage of their ignorance. The more you are educated, the best you are protected against that.<br />
<br />
<b>One only learn with others, not by oneself.</b><br />
So, what are the best places to get Education and Knowledge? First best place is Home, from parents to children. Not only by providing them means and encouragements, but mostly by giving them the example. In a family where parents read books, listen to music or go to the theater, rather to watch TV every evening, you can bet that the children have a much stronger will to learn and will be more successful. I, personally, could never thank my parents enough for they made (let) me listen countless times <i><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Peter_and_the_Wolf" target="_blank">Peter and the Wolf</a></i> and <i><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Peer_Gynt" target="_blank">Peer Gynt</a></i>. The second best place to learn is School, it is made for that, every thing is there: documentation, teachers, study rooms and organization. It funny how adults apprehend to go back to school. When I do so, I love the feeling of my brain working again. Last, but never to be forgotten, the third best place to learn is Life, every day, every minute, with every one. First, always remember that, however high educated you are, you can not know everything about everything, and you can easily find a “specialist” of a domain you don’t know about. Then, one gain much more experience doing things with others rather than alone. Facing a problem together is easier, every point of view adds precisions and corrections to the master plan, some, more experienced, will give tricks to youngest and the solution/result is better, so everyone involved wins again.<br />
But this only works if we pay attention, to the people, to what they do, and to the reasons they do so.<br />François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-54894936194490241032012-03-13T23:12:00.000+01:002012-03-13T23:12:28.283+01:00Bohemian Aphorism #1<i>" On peut posséder tous les éléments, tous, et échouer parce qu'on ne sait pas les assembler, ou parce qu'on a soulevé la convoitise ou la jalousie, ou parce qu'on ne veut pas, ou tout bêtement parce que l'une ou l'autre des milliards de raisons qui conduisent à l'échec s'est amalgamée à votre recette du succès. Finalement, on peut justifier chaque échec, ou tout du moins l'expliquer. On doit même pouvoir expliquer la réussite, quelle que soit sa dimension, dans quelque domaine que se soit. Tout s'explique, à coup d'analyses, de synthèses, d'équations : tout. Parmi les inconnues, la plus coriace est celle qu'on qualifie de but, finalité ou objectif. Avez-vous remarqué en effet comme il est ardu de cerner et de définir la notion d'objectif, surtout à l'échelle d'une vie ?</i><br />
<i>Essayez donc de fouiller ce concept, jusqu'au bout, à votre niveau (par exemple). Puis quand vous en aurez fait le tour, demandez-vous ce que peuvent bien signifier les idées d'échec et d'aboutissement. </i><br />
<i>Ah! Juste une question : et à l'échelle de l'univers, qu'est-ce que cet objectif ? "</i><br />
<br />
" We can have all the elements, all, and fail because we don't know how to put them together, or because we have raised envy or jealousy, or because we don't want, or quite simply because one or the other of the billions of reasons that lead to failure has amalgamated with your recipe for success. Finally, we can justify every failure, or at least explain it. It should even be able to explain the success, whatever its size, in any field whatsoever. Everything can be explained, out of analysis, synthesis, equations: everything. Among the unknowns, the tougher is the one we describes as the goal, purpose or objective. Did you notice how hard it is to identify and define the notion of purpose, especially at the scale of life?<br />
Try to dig the concept, to the end, at your level (for example). Then when you've been around, ask yourself what may well mean the ideas of failure and outcome.<br />
Oh! Just a question: and at the scale of the universe, what is this goal? "<br />
<br />
<br />
Extrait de / Extract of : <b>La Bohême et l'Ivraie</b> de <b>AYERDAL</b> chez <b><a href="http://www.audiable.com/" target="_blank">Au Diable Vauvert</a></b> ISBN 978-2-84626-134-0. English translation: Me & Google Translate :)<br />
<div>
<br /></div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilGMDQ4m1JwgjwA7zpOFvcESmapTxSfs3IMSQO7g3G2iUlwIngacS8yVRV2WoUWYdGUhGr9BsIPFy-W3-8rCFFO7URp75QvEk2xwclvA8HFaNUSLPPEP3knD5ikqBz5nW6IJU-eUXrv-c/s1600/Grand_Universe_by_ANTIFAN_REAL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="344" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilGMDQ4m1JwgjwA7zpOFvcESmapTxSfs3IMSQO7g3G2iUlwIngacS8yVRV2WoUWYdGUhGr9BsIPFy-W3-8rCFFO7URp75QvEk2xwclvA8HFaNUSLPPEP3knD5ikqBz5nW6IJU-eUXrv-c/s640/Grand_Universe_by_ANTIFAN_REAL.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Illustration credit: Gary "ANTIFAN-REAL" Tonge from deviantart (http://antifan-real.deviantart.com/)</td></tr>
</tbody></table>François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-60716693894613181422012-03-02T01:08:00.000+01:002012-03-02T01:08:13.241+01:001984 Here we are!<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<b id="internal-source-marker_0.31950333365239203"><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">If you take Science Fiction novels literally, George Orwell’s masterpiece can still instill fear and have a weird echo in today’s news. Will the “Big Brother” of the month be Google or Facebook? Last year it was Microsoft or IBM, I don’t remember. But if, like me who have read a lot of that style of literature, you know that Science Fiction, just like tales, myths and even religions, must NOT be taken literally. All those stories only show us simplified symbols in a unreal environment, that try to mimic our own inner adventures, feelings, relationships and so on, but in no way something real. Always remember they can be truth in fiction as well as a real person can lie. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">I wanted today to look back over the three technological decades I have lived and to check which of my geek dreams went true. I must tell I am very sad that all the innovations predicted about transportation were not achieved: I really miss the flying cars and teleportation. On the other hand, I gave up to dream about space travel since I read </span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-style: italic; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Return from the stars</span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> by Stanislav Lem. As long as the speed of light is the ultimate bound, everything, everyone who will be send out of our solar system is lost. And there can never be a single “galactic civilization”, may be multiple but it’s going to be hard and it is not for tomorrow. But this is not my subject today.</span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">So, what are “my dreams came true” in the technological world? First, I have to tell you my age, I’m born in 1966, and so my dreams are the ones I made around the early 80’s. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Forgive me in advance to be raw, but then, I really dreamt to have a computer I could use at the toilets. And I’m not ashamed to tell that now that I can do it, I do. I experience for more than half a year the couple ChromeOS Chromebook and Android Nexus S phone (both by Samsung), and I brought either one or the other everywhere: in the bed, in the bath tube, at my parent’s, in the train, on holidays or at the supermarket. As far as I was disappointed a few years ago by the mobile experience, I can tell today that the mobile technologies went over my personal dreams, even if I was able to foresee the web using the IBM network 25 years ago. If we can’t have the teleportation beam feature of “Cosmos 1999” control handsets, we have the connectivity feature, with each other and with the network. This is a great step, sadly the network is not as smart as it was imagined. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj67HNf7KJREw7OFG_eJSAQjMeLvNwQBfsmKCKnrSuFMw1PdZ0SntppK8KkS7dOM9YXqfq8ga08r75y7-46YIp9SN-2TxfG8uaKgeu61Ok5yG7iTGNhvbmMgadC2eWSBdz2gH7oRUCM9CE/s1600/sptts043.jpg" imageanchor="1" style="font-weight: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj67HNf7KJREw7OFG_eJSAQjMeLvNwQBfsmKCKnrSuFMw1PdZ0SntppK8KkS7dOM9YXqfq8ga08r75y7-46YIp9SN-2TxfG8uaKgeu61Ok5yG7iTGNhvbmMgadC2eWSBdz2gH7oRUCM9CE/s400/sptts043.jpg" width="400" /></a> </b><br />
<div style="text-align: center;">
<b id="internal-source-marker_0.31950333365239203"><br /></b></div>
<b id="internal-source-marker_0.31950333365239203"><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Then, my second technological dream was about data storage. Here you have to understand that since I started coding on my TI57, I have experienced multiple types and shapes of data storage ways: from punch-cards to the professional washing-machine sized hard drive, from the audio tapes to the floppy discs, from custom magnetic cards to CD burning at x1 speed. On those days, the failures were numerous. The analysis of the issue was easy, the first buggy part was always the moving parts, the mechanics not the computers side, so I dreamt of a data storage support as simple as some memory into a little plastic stick one can plug in any processing device. Today, with the SD cards, this available to everyone, seamlessly. Even if now, with more and more wireless technologies, data storage tends to go up to the network (the cloud), every time I use a SD card I think with compassion how (a P.I.T.A.) it was before and how, once again, technology went further than my own dreams. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Here, I would like to talk about the dreams, not necessary mine, on which I gave up, that today are a reality. Those technology capabilities seams normal for most of you, but when I think about them knowing the past failures, it is a shock. Most of those breakthrough are done by Google and the most notable are Speech Recognition and Language Translations. Those technologies are not new, but the breakthrough is that they are available to everyone, for free and that they are reliable. They are not perfect (what is?), but the “every day people” can tell: it’s working. Not far are some services like Google Maps that provides us position and directions “for free” where we had to buy paper maps and read them! Well, I read maps with ease but not everyone does, and what a time saver. Ten years ago, I wouldn’t believe that some one in the computer market could be able to provide us all those working features for that cost. That’s may be where Sergey and Larry are genius when they wanted to “organize the web with a search engine”. The idea was in the same time insane and the only reasonable one, and facts have shown us that aiming at a greater users benefits comes back in return with the advertisement market. In my point of view, this is all fair. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Last, I need to tell you the dream of my youth that has not become true despite of multiple individual wills and its persistence in the web mood: the building of a new Civilisation. While our old Business-Market-Growth civilisation tries not to collapse, we still wait for a connected world wise democracy to emerge. Okay, I may look impatient but I am sorry but the old models have shown for long that they are not working: a market without regulation leads to disaster, men run after money and growth that both kill them, politicians don’t weight anymore in front of some lobbies. But, as I often say, the system is only made of its elements, no one can really be out of it, and in the same time, there is no victims of it who didn’t choose in a way to be so. In other words, we all know that if we all push in the same direction, things can change drastically. But it’s so hard to have everyone to push in the same direction in the same time, and it is not the aim. The aim is that the average direction is not wrong and everyone of us counts in that calculation, every of our decisions or actions at any time goes in the balance. </span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Because what would be worth any technological breakthrough if they is no social, philosophical, political or human progress to balance it?</span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Nota:</span><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> I’m switching this blog to English for my numerous followers on GooglePlus. Use </span><a href="http://translate.google.fr/"><span style="color: #1155cc; font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">http://translate.google.fr</span></a><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"> if you are not familiar with that language ;)</span><br /><span style="font-family: Arial; font-size: 15px; font-weight: normal; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">“ Music and Politics “ will still speak about music and politics, as well as philosophy, sociology and spiritual things. </span></b>François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-87679763436562868112010-05-27T16:51:00.001+02:002012-02-26T00:54:33.740+01:00Je ne cherche plus dieu depuis que j’ai trouvé le Logos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB4jF0m8T-fs1JAn0kXr8PH_78M7ZTspqXexn_s9vISJ_Hv6CvKNo0wPGILK8pVO2KL7y4yE2jaCEuTP4iodjH9r59QfJfgq8jNdzGkgVrIgcxUqqFRu5aWubZda3nb_u2Nw-KLFq-xSc/s1600/280px-Heraclitus%25252C_Johannes_Moreelse.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><span id="goog_1711195952"></span><span id="goog_1711195955"></span><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB4jF0m8T-fs1JAn0kXr8PH_78M7ZTspqXexn_s9vISJ_Hv6CvKNo0wPGILK8pVO2KL7y4yE2jaCEuTP4iodjH9r59QfJfgq8jNdzGkgVrIgcxUqqFRu5aWubZda3nb_u2Nw-KLFq-xSc/s1600/280px-Heraclitus%25252C_Johannes_Moreelse.jpg" /><span id="goog_1711195956"></span><span id="goog_1711195953"></span></a></div>
Je me sens très héraclitéen.<br />
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Il est impossible de citer Héraclite d'éphèse sans que n'apparaisse le pessimisme et l'apparente confusion de sa pensée ; accordons-lui les excuses de son époque : les concepts philosophiques pré-existants sont bien maigres et pour un esprit éclairé et honnête, la raison a peu de poids face à la force brutale. Certains lui accordent même la formidable intuition du concept physique de conservation de l'énergie. Sans aller jusque là, je vous propose de traduire certains de ses idées pour le XXIe siècle, choisissant à dessein un personnage de l'aube d'une civilisation, plutôt que son déclin.<br />
<br />
“ Le tout et son contraire ”, cette contradiction apparente a, dans d'autres contrées, été figuré par le Ying-Yang, les deux faces de la même pièce.<br />
Avant la moindre intervention d'intelligence, la nature propose à l'esprit des forces extrêmement opposés et cependant intimement liées ; la vie et la mort, le bien et le mal, la guerre et la paix. Mais comme tous les concepts, créés par l’homme afin de décrire et simplifier un réel difficilement préhensible, chacun a son opposé, qui le défini, et inversement. Rien de très surprenant là-dedans, la nature nous offrant mille exemples de ces contraires qui ne pourraient vivre l’un sans l’autre et de l’équilibre nécessaire pour une certaine pérennité ; si le prédateur tue toute les proies il ne survivra pas très longtemps. Des tactiques aux contres-mesures, des toxines aux alliances improbables, par le nombre ou par la vitesse, plus on étudie ces équilibres, plus ils paraissent complexes. Ironiquement, je pense souvent aux raisons de l’existence de la vie comme une simple révolte des éléments lourds contre la pesanteur, comme une revanche sur les éléments légers ; et la moindre manifestation du vivant, animale ou végétale, dépendante de son environnement minéral, est, pour moi, le symbole de cette “ révolution du lourd sur le léger. ”<br />
<br />
“ Jamais je ne me baigne dans le même fleuve ”, encore une formidable intuition qui se cache sous une pirouette. L’effort de réflexion est faible pour comprendre que même si tous les matins je me baigne au même endroit, l’eau dans laquelle je me baigne n’est évidement pas la même. Mais ce simple constat a plus de sens qu’il ne le laisse paraître, et l’on peux multiplier les exemples, l’air que je respire n’est jamais le même, aujourd’hui, chacun sait que les atomes qui me constituent ne seront jamais les mêmes. Au delà de la prise de conscience, pas forcement facile, que ce qui nous paraît constant n’est en fait que changement ; c’est aussi une vision, un peu triste peu être, du temps qui passe, de l’impossibilité de revenir en arrière et du caractère éphémère de tout et surtout de nous-même.<br />
<br />
“ Ce feu universel qui grandit de ce qu’il dévore et diminue d’avoir consumé ”, cette image a été interprétée comme une fabuleuse intuition de la physique nucléaire. Personnellement, je trouve cela un peu fumeux, objectivement, c’est plus certainement une autre formulation de l’idée précédente : comme le regret de l’éphémère dans un cycle éternellement renouvelé. D’autres lectures rapprochent ce feu au concept du “ Logos ” que je traduit simplement comme le concept d'intelligence, très moderne à l’époque, en tant que concept, et qui pouvait transpirer d’un simple discours formé d’une suite de mot qui ne sont que des symboles et ni du réel, ni du sacré. Ainsi, Héraclite, éclaireur des philosophes à venir, ne fait qu'entrevoir la magie des outils qui seront ensuite créés autour de la pensée, du langage et de la science.<br />
<br />
Alors que je découvre l'origine de ces concepts, résonne dans mon esprit ma vieille pseudo-cosmogonie personnelle.<br />
Je me suis toujours méfié des oppositions partisanes, choisissant par principe de comprendre les deux bords pour trouver des consensus. Alors, quand j’admet une opposition pour réelle, je l’ai bien pesée ; par exemple, dans le domaine social, la seule opposition qui me semble d’un quelque intérêt est le genre, mais c’est un autre débat. Du point de vue spirituel, ou philosophique, les oppositions corps / âme, terre / ciel ou autres ne me convenait absolument pas ; par contre, une seule opposition me paraît évidente : d’un coté la matière, et de l’autre l’esprit, pris au sens large, et cela même si, ou plutôt parce qu’il n’y à pas d’esprit sans matière, sauf à avoir foi en des rumeurs. Ce qui caractérise le plus cette opposition c’est avant tout que la matière est soumise à une réalité temporaire alors que l’esprit peut s’envoler hors du réel et du temps, car c’est bien ainsi qu’on l’observe : on parle de civilisation quand la peur de la mort est conjurée par des rituels, on parle d’intelligence, même chez les animaux, dès qu’un outil est utilisé.<br />
Sur la base de cette opposition, je formule une hypothèse, comme un apriori, que les deux constituants de celle-ci sont des entités dans le sens où la Matière est une et non constituée de bouts de matière, et où, de la même façon, l’Esprit est un et non formé de bouts d’esprit, associés ou seulement additionnés. Et ce que nous appelons la vie, dans ces formes les plus simples comme les plus complexes, ne sont que des “ émergences ” de l’Esprit au sein de la Matière ; l’utilisation des majuscules ne soulignant que le sens unitaire décrit à la phrase précédente. Chaque émergence, avec sa force et sa localisation dans l’espace et le temps définit un individu. Et bien que la Matière, réceptrice, et l’Esprit, créateur, soient l’un et l’autre unique, tout en étant à l’origine de toutes les émergences, chaque individu se perçoit comme unique et l’est en effet, par sa localisation, son expérience, sa relation à la dimension temps et avec les autres … émergences.<br />
Presque insidieusement, le caractère individuel, la puissance du sentiment de différence entre soi-même et le reste est nécessaire à cette émergence ; comme la création de l’ego chez une personnalité ou la spécification des espèces. De plus, par son expérience dans le réel, confronté aux autres, chaque individu a tendance à renforcer ce sentiment d’individualité et comme les échanges entre individus se trouvent limités par l’interprétation de symboles, même sophistiqués, mais imposée par cette même individualisation, cette localisation dans la matière. Ainsi, malgré des tendances à la projection, l’esprit de chaque individu a de multiples freins à la reconnaissance de l’esprit de l’autre comme de soi-même.<br />
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Et sur la base de cette hypothèse de multiples phénomènes s’éclairent, dans de multiples domaines. Au plus simple, l’étonnante intelligence collective de certains insectes comme les fourmis. Toutes les mystiques, mono comme polythéistes, ou animistes, s’interprètent comme l’intuition de l’unité de l’Esprit, rejetée dans une projection extérieure, supérieure et puissante. Et l’on peut voir l’unité de l’esprit à plusieurs niveaux dans l’expression artistique, en particulier musicale, dans la magie du dialogue sans mots des musiciens jouant ensemble ou les corps et les cœurs à l’unisson des spectateurs d’un concert.<br />
Avec cet éclairage, les attitudes psychologiques ou les relations sociales se simplifient jusqu’au risible : la mémoire collective, les mouvements de foule. Et il devient difficile de garder de la rancœur quand on a conscience d’être fâché avec soi-même. Même la mort, la foi en une résurrection, prennent une autre perspective.<br />
Et donc, la seule chose qui compte, c'est le Logos, l'intelligence, et pas seulement cette capacité d'adaptation qui nous permet de faire face même à l'inconnu et de survivre, mais également l'intelligence de collaboration, de coopération, l'intelligence du dialogue, de la transmission du savoir et de l'éducation des jeunes ... émergences.<br />
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Réf. : <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9raclite">http://fr.wikipedia.org/wiki/Héraclite</a></div>François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-43686082421872555812009-12-12T19:04:00.001+01:002009-12-17T11:17:57.002+01:00De l'identité nationaleLe gouvernement de N. Sarkozy, car F. Fillon n'est clairement pas le chef, via les bons offices d'E. Besson, nous fait le coup de l'« identité nationale » ; un soit-disant grand débat qui ressemble plus à une propagande/communication plus ou moins bien montée comme nouveau sujet politique servant de contre-feu essentiellement médiatique à tous les vrais débats qu'il ne veux pas voir évoqués. J'ai tout de suite pensé que la com style « Regardez le kiki du chef, il est gros, il est beau, tout le monde le veux, la preuve : il brille », ne marchant plus trop, se trouvait remplacée par le classique « N'oubliez pas, bonnes gens, vous avez tous un nombril. Où que vous allez, il viens avec vous. Et vous pouvez le tordre comme vous voulez, jamais il ne proteste. » Avec le récent contre-chant sécuritaire, c'est maintenant évident.<br />
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<b>De l'identité</b><br />
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Il y a traditionnellement deux façons de parler d'identité. On peut prendre des exemples, des cas particuliers, et adhérer ou non. Et on peux philosopher, faire du vent avec des mots que personne ne comprend. Personnellement, je préfère user de l'analogie des « bulles ». Posons quelques postulats de base : l'identité est ce en quoi l'on s'identifie, le groupe auquel on appartient, nos semblables. Bon, ensuite, il faut admettre que l'être humain construit sa personnalité, son ego, sur ce principe d'identification, où apprendre c'est se positionner dans ou hors le cercle, ce périmètre symbolique du groupe, de la bulle. La première bulle est le moi, l'ego, indispensable, mais, contrairement à certaines croyances, non exclusif. Car très vite on découvre plein d'autres bulles : on est soit garçon soit fille, on appartient à une famille, on habite dans une ville, dans une région, dans un pays, sur un contient. Mais on peut être soit blanc soit noir, soit croyant soit athée, avoir sa carte du PC ou non. J'ai même été élève du CM2 A3 des Acacias, ailier au Handball et employé chez Bull, c'est vous dire. Je pourrais très longtemps continuer cette accumulation de groupes, de bulles auxquelles chacun peut appartenir ou non ; ils sont innombrables, certains sont variables, d'autres sont constants. Malheureusement, au cours de leur développement, certaines personnes s'arrêtent dans la découverte, s'accrochent à une ou quelques bulles évidentes, puériles ou futiles : « On fera un homme de toi, mon fils », « On a toujours voté à droite dans la famille » ou « casses-toi, sale arabe ». Alors que j'aimerais tant que chacun pense comme moi que le vrai, le beau, le juste peut aussi être dans la bulle d'à-coté, que je m'enrichis à chaque découverte, même si ça fait un peu peur, si ça sent pas comme à la maison ou si pour échanger des idées il faut apprendre un nouveau code.<br />
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<b>De la nation</b><br />
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Malheureusement, le concept de nation est bien plus souvent fantasmée ou rêvée que constatée et analysée. Bêtement, avec mon vieil esprit cartésien, je pensais que pour aborder une problématique telle que l'identité nationale, il était raisonnable de commencer par assembler et compiler une basse de connaissance actualisée et validée ; ainsi, il eu été normal, pour moi, de nous tourner d'abord vers l'INSEE, vers des sociologues, des historiens et chercher à obtenir, grâce au savoir de multiples spécialistes, une image la plus réaliste possible de notre communauté. Il ne serait pas illogique de compléter cette étude factuelle par des études d'opinion de type sondage, tant que ceux-ci ne soient pas orientées ou biaisées et réalisées sur de très larges échantillons. Quelle erreur ! Il suffit que les préfets organisent, par décret ministériel, des réunions de notables et de leaders. Est-ce pour leurs demander leurs opinions, leurs permettre de nous représenter ? Pas du tout, c'est pour leurs délivrer de vagues discours populistes et contenant les insinuations propres à faire ressortir les pires aspects du nationalisme que d'autres érigent en idéologie. Et dans cette brèche ouverte se sont engouffrés les racismes de tous poils et les pires amalgames : le sans-papier est presque terroriste, le musulman est forcement étranger et avoir une identité un peu hors des stéréotypes français et en être fier fait de vous un dangereux communautariste voir pire, cf Tarnac.<br />
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<b>Du futur</b><br />
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Le stratagème est néanmoins relativement clair, renforcer son camp tout en épuisant l'adversaire sur de fausses pistes ; car, dans les faits, que c'est-t-il passé ces dernières années ? Les puissants sont plus puissants et surtout plus libres d'abuser de leurs positions, et les faibles sont plus faibles, mais surtout mieux contrôlés pour mieux les soumettre ; les lois ne servent plus l'intérêt commun, mais le particulier. Dans le même temps, et dans la plus grande discrétion, les maigres contre-pouvoirs qui persistaient dans notre société sont systématiquement soit détruits, soit attaqués, soit entravés ; alors que que le pouvoir se dilue dans des sociétés anonymes et se fendille de toutes parts. Pire, la philosophie, la culture et l'art sont totalement hors sujet à moins que l'on ne puisse en afficher un scandale à la une des magazines people ; ce n'est que du divertissement, laissez parler les grandes personnes !<br />
Alors, est-ce que je suis prêt à me projeter dans cette identité nationale imposée, xénophobe, égoïste, où la règle sociale serait la défiance ? Certainement pas ! Déjà pour la sale odeur de totalitarisme du paquet ainsi formé. Mais, hors de tous idéologies, je m'oppose à ce type de civilisation car il présente tous les signes de la décadence.François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-41459606893840435662009-12-06T02:27:00.002+01:002009-12-06T02:57:09.673+01:00Jaimelesartistes.fr tombe au mains des anti-hadopisCe premier vrai post est tout à fait symbolique, même s'il ne se veux qu'un clin d'oeuil.<br />
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En mai dernier, j'ai publié sur AgoraVox "<a href="http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/jaimelesartistes-fr-ou-le-mensonge-55430">Jaimelesartistes.fr ou le mensonge institutionnel</a>", violente critique du site, qui aurait couté plus de 50 K€. Et j'imagine que ce n'est qu'une petite partie de l'enveloppe, car il y a eu de la pub pour faire aller sur ce site, et la pub, ça coûte très cher.<br />
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Et bien, je suis heureux : comme la plupart des décideurs des sites web ne surfent jamais et ne connaissent rien que l'hypocrisie carriériste et la cupidité, les responsables au ministère n'ont pas voulu prêter attention à un avertissement / devis de moins de 15€, pensez-vous donc, eux qui dépensent en millions ... et hop, la redevance pour le nom de domaine n'ayant pas été payée, il est devenu disponible et un malicieux attentif, pour les même quelques euros, en a acquis les droits et redirige tout le trafic vers <a href="http://www.jaimelesartistes.info/">jaimelesartistes.info</a> qui devait être un contre-site pré-existant, jouant sur le suffixe pour détourner un peu du trafic généré par la pub. Bon, ce n'est qu'une liste de liens d'une contre-propagande plutôt raisonnable, rien de bien méchant.<br />
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Mais l'info qui m'a fait hurler de rire, c'est que ce webmaster airait poussé la malice jusqu'à filtrer les IPs du ministère, pour leur demander d'en trouver une autre ... d'IP ! Celui qui voulait filtrer est lui-même filtré, quelle ironie.<br />
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Ce simple épisode est symptomatique, non seulement de l'incompétence d'un bon nombre des responsables de notre nation, mais surtout du dédain de toute la chaine des profiteurs pour la communauté, car ce site, toute cette com., des lois une institution, tous ces efforts, tout cet argent publique uniquement pour préserver les postes dorés de quelques directeurs de majors sont vraiment très éloignés de l'intérêt commun et des préoccupations du peuple.<br />
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Soures : <a href="http://master.pcinpact.com/actu/news/54003-jaimelesartistes-renouvellement-nom-domaine-culture.htm">pcinpact.com</a> (en premier), <a href="http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2009-11-09/hadopi-jaimelesartistes-fr-cafouillage-au-ministere-de-la-culture/1387/0/393491">lepoint.fr</a> et <a href="http://www.politique.net/2009111102-jaimelesartistes.htm">politique.net</a> (pour les précisions).François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7766920203258457506.post-50764689598134044142009-12-05T15:05:00.000+01:002009-12-05T15:05:49.808+01:00InnaugurationJ'ouvre aujourd'hui le blog "Music and Politics", dont le titre est une référence au morceau de Michael Franti dans l'album "The Disposable Heroes of Hiphoprisy". Mes deux passions que sont la musique et l'informatique auront bien sur leurs place ici, mais les thèmes principaux que je veux aborder sont politiques, sociologiques et philosophiques.<br />
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Je me permets de publier maintenant au sein de la multitude de Blogger.com après deux publications sur Agoravox. D'autre part, cela me permet de tester ce système de publication intégré au "Nuage Google" d'applications en ligne.François Bacconnethttp://www.blogger.com/profile/15021391437437688468noreply@blogger.com0